dimanche 8 janvier 2017

La La Land (2017)

Titre : La La Land

Date de sortie française : 25 janvier 2017

Réalisateur : Damien Chazelle (également scénariste)

Photographie : Linus Sandgren

Montage : Tom Cross

Musique : Justin Hurwitz

Durée : 2h08

Avec : Ryan Gosling, Emma Stone, J.K. Simmons, John Legend, Amiée Conn, Terry Walters, Rosemarie DeWitt




Synopsis Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. 
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? (Source : Allociné)


Mon avis



Fin 2014, Damien Chazelle faisait une entrée fracassante à Hollywood avec son premier long-métrage, Whiplash (sur lequel j'avais déjà écrit un article) qui racontait la lutte d'un jeune joueur de batterie face à un professeur de musique particulièrement tyrannique. Le film avait été un gros succès critique et avait permis à J.K. Simmons de décrocher le Graal lors de la cérémonie des Oscars.

Deux ans plus tard, Chazelle reste dans le monde de la musique (et du jazz plus particulièrement) et revient avec un projet très ambitieux, un musical avec Emma Stone et Ryan Gosling dans les rôles principaux (qui se retrouvent donc pour la troisième fois après Crazy, Stupid, Love et Gangster Squad) qui est vendu comme un hommage à l'âge d'or des films musicaux des années 1960. Le genre étant tombé en désuétude, il est désormais rare de voir un réalisateur se risquer à l'exercice et les bons résultats sont encore plus rares. On se rappelle d'un certain Les Misérables, vraiment médiocre ou plus récemment du Jersey Boys de Clint Eastwood que je n'ai pas vu mais qui avait reçu d'assez mauvais retours.

Tout ça pour dire que le jeune réalisateur était attendu au tournant et après l'accueil dithyrambique qu'a reçu le film à la Mostra de Venise j'avais placé de grands espoirs en La La Land et autant mettre fin au suspense tout de suite : j'ai adoré !


Le film s'ouvre à la manière de Whiplash, sur un plan-séquence : une scène musicale sur une autoroute impressionnante de maîtrise et qui risque fortement de rester dans les mémoires. Le ton est tout de suite donné, nous avons un grand film sous les yeux !
Damien Chazelle nous démontre une fois de plus son sens du visuel, c'est toujours très beau, souvent magnifique et on peut déjà apercevoir chez le réalisateur certains "tics" de mise en scène comme les panoramiques très rapides qu'il utilisait déjà dans la scène finale de Whiplash et qu'il magnifie ici ou les gros plans sur les musiciens et leurs instruments (le piano bien sûr mais également la batterie, le saxophone) filmés avec amour en grand passionné de musique qu'est Chazelle.

Le cinéaste démontrait déjà un grand talent de mise en scène dans Whiplash et le montage était extrêmement maîtrisé, tant que ça en devenait un film de sport (on pourrait faire le rapprochement avec un film de boxe) plus qu'un film de musique. Cependant, là où Whiplash avait un rythme effréné, La La Land fait durer ses plans, notamment les chansons qui sont très souvent en plans-séquence et qui se renouvellent continuellement.

Les musiques, parlons-en d'ailleurs. Un bon film musical se doit d'avoir des compositions solides mais il faut également que celles-ci soient bien interprétées (ce qui faisait grandement défaut dans Les Misérables). Le choix de Emma Stone et Ryan Gosling porte ici ses fruits, la première ayant déjà démontré ses talents de chanteuse tandis que Gosling est membre d'un groupe de rock.
Les différentes chansons sont sublimement interprétées par l'un comme par l'autre (épaulés en plus par John Legend), mention spéciale à une scène d'audition avec Emma Stone qui a provoqué chez moi une réaction rarissime, j'ai pleuré pour la première fois depuis bien longtemps !
Et là je me permets un petit encart personnel en déclarant une nouvelle fois ma flamme à Emma Stone qui n'a été dirigée de la sorte que chez Woody Allen. Son regard et son jeu sont d'un magnétisme rare.


Comme dit plus haut, La La Land est un hommage aux grandes comédies musicales des années 50-60. On pense bien évidemment à Jacques Demy (notamment avec ce couple qui rappelle sous certains aspects celui des Parapluies de Cherbourg) mais également à Coup de Coeur de Coppola, film très peu connu du cinéaste et dont La La Land pourrait presque être vu comme un remake. Il faut de ce fait accorder à Damien Chazelle une certaine audace car ce sont des références qui se font rares de nos jours sur grand écran.

Outre l'hommage musical, le film est également un hommage au point de vue de la réalisation, Chazelle voulait en faire un vrai film musical de l'âge d'or : ceci nécessitait donc de tourner les séquences musicales en plan-séquence, exercice difficile de surcroît et pour les acteurs également.
Ryan Gosling a notamment dû apprendre à jouer au piano sans aucune fausse note pendant la durée d'une séquence entière et le résultat est vraiment très crédible, impressionnant même !
On pourra aussi noter une utilisation très bien sentie du Cinémascope dans son format original original (2.55), signe que Damien Chazelle n'a décidément rien laissé au hasard.

Difficile donc de trouver des défauts au nouveau bijou du jeune cinéaste mais en creusant un peu, on remarquera que le film présente finalement le même défaut que Whiplash, c'est-à-dire que les scènes qui ne sont pas chantées, censées donner un fil conducteur à l'histoire en plus de développer les personnages, ne sont pas vraiment intéressantes et elles souffrent clairement de la comparaison par rapport à la maestria de tout le reste. C'est ce qu'il manque encore à Damien Chazelle pour obtenir le chef-d'oeuvre absolu, une plus grande homogénéité dans son écriture. Vu son jeune âge et l'avenir radieux qui lui est promis, nul doute qu'il arrivera à corriger ça, cela n'empêche en tout cas en rien La La Land d'être un grand film.


L'essai est donc transformé pour Damien Chazelle qui nous livre un film ambitieux dans un genre qui se fait rare sur grand écran. Porté par deux acteurs dont l'alchimie à l'écran fait des merveilles et touchants comme rarement, La La Land est un vrai plaisir de cinéma, un régal pour les yeux et les oreilles. Surtout, le film est un grand bol d'air frais à l'heure des remakes et suites formatées à toutes les sauces que nous sert Hollywood.

Déjà cité parmi les favoris des prochains Oscars (Emma Stone également) et acclamé par la critique, le film a de grandes chances de profiter d'un gros buzz positif et espérons que le succès au box-office soit présent, ça encouragera peut-être d'autres réalisateurs à tenter l'expérience d'un genre qui mérite de perdurer car Damien Chazelle a prouvé qu'on pouvait encore en faire de très belles choses.



jeudi 5 janvier 2017

Tops/Flops 2016


2016 est mort, vive 2016 ! Une année de cinéma assez riche quoi qu'on en dise et il est temps, comme d'accoutumée de revenir sur le meilleur et le pire de ce qu'il s'est fait l'an passé dans les salles sombres.
Cette liste se base sur 72 films que j'ai pu voir en 2016 (au cinéma ou non), gardez bien à l'esprit que je n'ai pas pu tout voir, je suis peut-être passé à côté de perles qui auraient mérité leur place dans le top (ou le flop ne sait-on jamais !) mais il y a bien un moment où il faut finaliser le classement.

Top 10


1. La Tortue rouge (Michael Dudok de Wit)


Il aura été très difficile de départager les deux premières places mais j'ai finalement opté pour le premier long-métrage de Michael Dudok de Wit, un film d'une beauté incommensurable qui m'aura ému comme rarement.





Mon avis détaillé figure par ici (il faut scroller un peu).












2. Elle (Paul Verhoeven)


Le grand retour du hollandais violent, en France qui plus est, est marqué par ce thriller malsain au possible. Débutant comme un rape and revenge, le film prend très vite un tournant inattendu où Paul Verhoeven s'amuse, comme à son habitude, à jouer avec les genres, à les esquisser pour mieux les détourner. Au final il nous délivre un film nous faisant passer par tous les états d'âme, violent et dont il est difficile de ressortir indemne.




Mon avis détaillé se trouve ici.










3. The Neon Demon (Nicolas Winding Refn)


Quelle claque celui-ci ! Encore plus après un Only God Forgives qui m'avait complètement laissé sur le carreau. The Neon Demon est un trip visuel et auditif absolu, sorte de film méta sur la propre carrière de son auteur et de sa relation avec les fans et la critique depuis le succès monstre de Drive. Une expérience inoubliable au cinéma.




Mon avis détaillé se trouve ici.











4. The Revenant (Alejandro González Inárritu)


Un des premiers coups de cœur de l'année 2016, le film de Alejandro Inárritu est un western-survival viscéral, froid, magistralement mis en scène et doté d'une photo à tomber par terre !






Mon avis détaillé se trouve ici.











5. Ma Vie de Courgette (Claude Barras)


Petite fierté du classement, le film du valaisan Claude Barras a énormément fait parler de lui en Suisse mais également dans les nombreux festivals où il a été projeté. Film très court (1h05) mais extrêmement touchant de par sa manière dont il aborde l'enfance difficile, Ma Vie de Courgette prouve que c'était décidément une très bonne année pour le cinéma d'animation !



Mon avis détaillé se trouve ici.










6. Jodorowsky's Dune (Frank Pavich)


Un formidable documentaire qui retrace comment nous sommes potentiellement passés à côté du plus grand film de science-fiction de tous les temps. Jodorowsky's Dune est non seulement extrêmement intéressant mais formidablement réalisé avec plein d'anecdotes sur la genèse de l'adaptation de Dune par Alejandro Jodorowsky qui sera finalement annulée en raison de l'ambition jugée démesurée de celui-ci. Une vraie pépite !
















7. La Loi de la jungle (Antonin Peretjatko)


Véritable merveille de comédie absurde, La loi de la jungle est un extraordinaire vent frais qui souffle sur le genre de la comédie française bien trop souvent réduit aux productions sans idées de Dany Boon et consorts.
Envoyé en Guyane afin d'approuver la construction d'une piste de ski couverte (ça ne s'invente pas !), un stagiaire (Vincent Macaigne, superbe) va se perdre dans la jungle en compagnie d'une jeune femme (une magnifique Vimala Pons qui s'affirme de plus en plus comme l'une des actrices les plus douées de sa génération). Le film est très drôle mais également touchant, le couple fonctionne à la perfection et il y a quelques grand moments. A regarder de toute urgence pour ceux qui seraient passés à côté !












8. Premier Contact (Denis Villeneuve)


Que dire sur Premier Contact qui ne l'a pas déjà été ? Denis Villeneuve, un an après le superbe Sicario, nous livre à nouveau un film d'une maîtrise folle. Fresque intimiste de science-fiction d'une grande beauté, le film est un appel à la découverte et la compréhension de l'autre et s'ouvre à plusieurs interprétations. Vivement Blade Runner 2049 !




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9. Les Huit Salopards (Quentin Tarantino)


Le pari de Quentin Tarantino était risqué : tourner un western en huis-clos en 70 mm et dans un format si large pouvait s'avérer vraiment casse gueule mais c'était sans compter sur la maîtrise et l'amour du réalisateur pour son art. Les Huit Salopards est une véritable oeuvre, peut-être la plus impressionnante cinématographiquement parlant que nous ayons pu voir cette année. Tarantino s'en donne à coeur joie d'enfermer tous ces personnages sans aucune confiance l'un envers l'autre dans cette mercerie, pour un final évidemment très tarantinesque. Peut-être pas le Tarantino le plus intéressant et le plus fin dans son écriture mais clairement un des plus solides visuellement.



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10. Toni Erdmann (Maren Ade)


Sensation du dernier Festival de Cannes, Toni Erdmann est lui aussi un objet filmique intriguant. Tournant autour de la relation tendue entre un père et sa fille, le film de la réalisatrice allemande Maren Ade est, à l'instar de La loi de la Jungle, une bouffée d'air frais dans un paysage cinématographique de plus en plus formaté. A la fois drôle triste, le film contient certainement un de mes plus grands moments de cinéma en 2016 avec la séquence d'anniversaire, avis aux curieux !



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Je me permets aussi quelques mentions spéciales qui ont loupé ce top de très peu : Saint-Amour (Benoît Delépine et Gustave Kervern), Sully (Clint Eastwood), 13 Hours (Michael Bay), Green Room (Jeremy Saulnier) et The Assassin (Hou Hsiao-Hsien), la claque esthétique de l'année.


Flop 10



1. Warcraft : Le Commencement (Duncan Jones)


L'étron en or de 2016 ! En plus d'être une énième adaptation ratée de jeu-vidéo, Warcraft échoue dans tout ce qu'il entreprend. Moche à en vomir, intrigue à dormir debout, personnages chiants comme la pluie et terriblement mal joué. Rien n'est réussi, on ne croit pas une seule seconde ce qu'il se passe à l'écran parce que faut pas déconner mais voir des orques numériques qui se battent dans des décors en numérique c'est loin, très loin de me faire bander !




Mon avis détaillé se trouve par ici (à nouveau il faut scroller un peu).








2. Captain America : Civil War (Joe et Anthony Russo)


Captain America : Le Soldat de l'Hiver était déjà un des pires films de 2014, sa suite ne relève pas le niveau, loin de là. Sorte de Avengers 2.5, le film nous raconte la "guerre civile" (comprenez 12 péquenauds qui se tapent dessus en s'excusant de se faire mal) entre les Avengers juste car ils n'ont pas trouvé d'autre moyen de régler leur différend.
Entre idéologie douteuse (Captain America ne veut pas qu'on stoppe ses élans interventionnistes, typiquement américain), combats illisibles (mais bon paraît que c'est trop cool), photographie inexistante et j'en passe, Captain America : Civil War est l'exemple même du film sans aucune idée de cinéma, à l'image des frères Russo, piètres yes-men que Kevin Feige et sa clique peuvent dresser à leur guise.


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3. Suicide Squad (David Ayer)


Certainement le plus gros gâchis de l'année. Alors qu'il venait de réaliser le très bon Fury, David Ayer prenait les rênes de Suicide Squad qui avait du coup le mérite d'attiser une certaine curiosité. Vendu tout d'abord comme un film sombre, dans la lignée de Batman V Superman, la Warner a très vite rétropédalé en voyant les critiques négatives à l'égard de ce dernier et la promotion de Suicide Squad s'est transformée en quelque chose se voulant fun (style Gardiens de la Galaxie) avec des couleurs flashy partout. Des reshoots ont eu lieu, le montage a été effectué par l'équipe en charge des bandes-annonces (!) pour un résultat calamiteux sous tous ses aspects. Personnages introduits n'importe comment, montage complètement à la ramasse, musique en mode "playlist spotify" (sans aucun rapport avec ce qu'il se passe à l'écran donc), casting mal dirigé, un Jared Leto ridicule en Joker, une esthétique souvent douteuse...Bref un fiasco total !









4. La 5ème Vague (Jonathan Blakeson)


Nouvelle adaptation insupportable de "littérature" jeunesse, La 5ème Vague est un amoncellement de tous les clichés du genre : personnages qui prennent systématiquement les mauvaises décisions, triangle amoureux, intrigue écrite par un gosse de 11 ans. Laissez le cinéma en paix s'il-vous plaît !




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5. Assassin's Creed (Justin Kurzel)


Oh tiens, une adaptation de jeu-vidéo ! Assassin's Creed était une adaptation dans les petits papiers d'Ubisoft depuis quelques temps maintenant mais ils auraient pu très largement s'en passer. Le film est inintéressant au possible, j'ai cru véritablement mourir d'ennui à plusieurs moments dans le film. Les séquences dans le présent sont d'une banalité totale (et elles représentent au moins le 70% du film !) et celles dans le passé sont presque uniquement consacrées à de l'action filmée n'importe comment par ce pauvre Justin Kurzel qui démontre une nouvelle fois à quel point un réalisateur intéressant peut se faire détruire par la machine hollywoodienne.



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6. Hardcore Henry (Ilya Naishuller)


Fausse bonne idée par excellence, Harcore Henry est complètement raté. Le film donne rapidement mal à la tête, le scénario est complètement anecdotique et on se retrouve une nouvelle fois avec des musiques en mode jukebox (décidément c'est la tendance). Pourquoi avoir fait ça sérieusement ? Entre les adaptations de jeu-vidéo foireuses et les films qui se prennent pour des jeux-vidéo on est vraiment pas sortis de l'auberge.















7. S.O.S. Fantômes (Paul Feig)


Pourquoi ?
Pourquoi faire ça ? L'idée de faire un troisième S.O.S. Fantômes existait depuis longtemps mais pourquoi diable rebooter entièrement la franchise avec un casting féminin ? Je n'ai rien contre l'idée en soi mais quand on voit le résultat ça ressemble plus à une vengeance vicieuse tant les personnages masculins sont méprisés dans celui-ci (ils sont soit débiles soit de gros connards alors que le premier film avait le mérite d'avoir une femme forte en la personne de Sigourney Weaver).
Et en plus on doit se taper un humour hyper lourdingue pendant 2h, qu'a-t-on fait pour mériter ça ?












8. Insaisissables 2 (Jon M. Chu)


Insaisissables 2 c'est le premier mais en pire ! Tours de magie made in CGI, ficelles scénaristiques en veux-tu en voilà, explications des tours complètement foireuses (t'as pas compris ? Ta gueule c'est magique !), un casting en roue libre total. A un moment il faudrait peut-être arrêter de prendre les spectateurs pour des cons non ?




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9. Danish Girl (Tom Hooper)


La belle daube à Oscars pour faire pleurer dans les chaumières est là ! Infâme biopic rempli de pathos, réalisé par un filmeur de tapisseries et avec un Eddie Redmayne plus insupportable que jamais avec ses mimiques ("Donnez-moi l'Oscar siouplé !"), Danish Girl c'est le film typique que je ne supporte pas, fait uniquement pour plaire à l'Académie, j'appelle ça de la prostitution moi !
Heureusement que Alicia Vikander est là pour sauver le film du naufrage total.



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10. Tarzan (David Yates)


C'est quand même fou que l'énième adaptation d'une histoire telle que Tarzan qui se passe dans la jungle se fasse battre à pleines coutures par un certain La loi de la jungle, pourtant c'est le cas !
Ce Tarzan de David Yates est une horreur visuellement, les animaux sont en numérique, la jungle est en numérique (Jon Favreau le réussissait beaucoup mieux dans Le Livre de la Jungle). En plus ça se prend hyper au sérieux cette connerie, on a Alexander Skarsgard qui joue un des pires Tarzan possible (qui lance des regards très méchants car il est très énervé), Christoph Waltz qui fait du Christoph Waltz, c'est chiant au possible et totalement inintéressant.












Voilà donc pour ces tops/flops de l'année 2016. Si vous voulez mon classement intégral de tous les films que j'ai pu visionner l'année dernière, je vous invite à vous rendre sur ma liste Senscritique (en plus les films sont notés, c'est pas beau ça ?).

Maintenant cap sur 2017 avec je l'espère de grandes émotions dans les salles !