Titre original : The Hunger Games : Mockingjay - Part 1
Date de sortie française : 19 novembre 2014
Réalisateur : Francis Lawrence
Scénario : Danny Strong (d'après l'oeuvre originale de Suzanne Collins)
Directeur de la photographie : Jo Willems
Musique : James Newton Howard
Durée : 2h03
Avec : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore, Donald Sutherland
Synopsis : Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir. (Source : Allociné)
Mon avis
Parmi la vague des adaptations de romans young adult de ces derniers temps, Hunger Games se démarque par une intrigue se voulant sombre et un (prétendu) vrai message à faire passer.
Autant dire que, n'ayant pas lu les livres, je n'attendais absolument pas le premier film. Alors qu'on sortait à peine de la franchise Twilight, je m'attendais à voir à nouveau une franchise niaise au possible avec un triangle amoureux complètement pitoyable et une histoire qui n'aurait d'intrigue que le nom.
Je suis donc ressorti de la première séance agréablement surpris, tout simplement car ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. La thématique du film, tout en n'étant pas révolutionnaire (les parallèles avec Battle Royale sont nombreux), avait le mérite d'être plutôt enthousiasmante. Le film contenait de plus une bonne dose d'action et permis à Jennifer Lawrence (qui avait déjà décroché un autre grand rôle, celui de Mystique dans X-Men : Le Commencement) de connaître une renommée internationale.
J'étais donc allé visionner le second n'ayant plus l'effet de surprise et, de manière presque attendue, j'avais été plutôt déçu, tant le film était ennuyant durant plus de 1h20 (c'est-à-dire jusqu'au moment où ils rentrent dans l'arène !) ; sans parler de sa coupure de fin beaucoup trop brusque et frustrante.
En cette fin d'année sort donc l'adaptation du 3ème livre...ou plutôt la première partie de cette fin car, comme c'était déjà le cas pour Harry Potter et Twilight, les producteurs ont décidé de scinder la conclusion en deux pour engranger encore plus de recettes de cette franchise extrêmement lucrative (car il ne faut pas se leurrer, la vraie raison est celle-ci).
Le film commence donc là où s'était achevé le second. Katniss a été rapatriée au District 13, enterré, pour se protéger des attaques du Capitole et elle va devenir petit à petit le symbole de la révolution - le fameux geai moqueur - de tous les Districts contre le gouvernement, épaulée entre autres par la présidente du District 13, Alma Coin (Julianne Moore) et l'ex haut-juge Plutarch Heavensbee (le regretté Philip Seymour Hoffman).
Un bon point à signaler d'emblée, je ne me suis pas ennuyé pendant le film, ce qui était plutôt inespéré car il est désormais clair que toute l'action se situera dans la deuxième partie.
Il est cependant difficile de nier l'évidence : cette première partie sert clairement de prologue à la seconde partie qui sortira en fin d'année prochaine, si bien que certaines mauvaises langues vont même jusqu'à dire qu'il ne s'agit en fait que d'un trailer pour l'ultime chapitre. Personnellement, je n'irai pas jusqu'à affirmer cela car le film est quand même structuré de manière à bien mettre en place tous les éléments clés qui mèneront à la conclusion.
Je tiens particulièrement à parler du casting car la franchise Hunger Games a le mérite d'avoir pu recruter plusieurs grands noms du paysage hollywoodien. Outre Jennifer Lawrence, il est à noter la présence, et ce depuis le premier chapitre, de Woody Harrelson qui parvient à relever le niveau à chacune de ses apparitions.
Le deuxième volet a vu l'excellent Philip Seymour Hoffman rejoindre le casting et cette troisième partie voit débarquer une autre pointure en la personne de Julianne Moore. Pour les fans de Game of Thrones, il est à noter aussi l'apparition de Natalie Dormer dans le rôle d'une réalisatrice de films de propagande au look vraiment badass !
On pourrait d'ailleurs vraiment se demander quelle tête aurait le film sans eux car leurs personnages respectifs ne sont pas vraiment profonds en soi et, pourtant, ils arrivent à se démarquer de la masse par leur présence.
Jennifer Lawrence était très bonne dans les deux premiers films mais un petit peu en-dessous cette fois-ci. La raison à cela est qu'elle a tendance à surjouer à certaines occasions (particulièrement quand elle se met à geindre et à pleurer, ce qui a réussi à provoquer des rires dans la salle à certains moments qui étaient présentés comme étant profondément dramatiques !
Josh Hutcherson, quant à lui, est tellement faux durant tout le film que j'ai finis par me moquer totalement de ce qui allait lui arriver. Ceci est vraiment dommageable quand on pense que son personnage est un des principaux protagonistes ! Alors certes il n'a jamais transpiré le charisme, mais il avait au moins le mérite d'être un minimum intéressant dans les deux premiers volets, ce qui n'est plus du tout le cas ici.
Comme je l'ai déjà signalé plus haut, je ne me suis jamais vraiment ennuyé durant la projection, je n'ai cependant jamais été enthousiasmé non plus.
Certaines scènes ont le mérite d'être assez fortes et belles à regarder, je pense ici tout particulièrement au moment où Katniss se met à chanter Hanging Tree, suivi par un chœur tout entier.
Dans l'ensemble, cependant, ces scènes sont en grande minorité, faute encore une fois à la coupure qui laisse donc avec des dialogues parfois bien niais qui tentent de convaincre les personnes qui en douteraient encore que la dictature c'est le mal et la démocratie le bien !
Il y a quelques tentatives d'amener un peu d'action dans tout ça (le bombardement de l'hôpital, l'infiltration du Capitole) mais ça reste vraiment trop gentil pour faire forte impression. On est loin de la violence et de la cruauté des arènes où se déroulaient les jeux.
Le film se termine bien évidemment sur un cliffhanger... heureusement celui-ci est moins brusque et bâclé que la conclusion de l'Embrasement. Il n'est pas pour autant extrêmement judicieux dans le sens où il ne m'a procuré aucun sentiment d'impatience. Certes j'ai envie de voir la dernière partie pour voir comment l'histoire s'achève mais celle-ci pourrait sortir dans 1 an ou dans 10, ça ne me dérangerait pas plus que ça. Pour faire un parallèle, j'avais trouvé la coupure du dernier Harry Potter bien plus intéressante, que ce soit au niveau de la symbolique du moment ou du suspense (et je tiens à préciser que là, j'avais lu le bouquin !).
La première partie de cette conclusion s'en sort donc légèrement mieux que le second volet mais est clairement en-dessous du premier pour lequel, je le rappelle, l'effet de surprise avait joué un grand rôle dans mon ressenti.
Comme c'est souvent le cas avec ces franchises young adult, l'histoire se veut de plus en plus sombre à mesure que celle-ci avance. Avec Hunger Games, l'ambiance était déjà sombre et immorale dès le premier chapitre et c'est surtout au niveau de l'image que la Révolte peut se voir comme étant plus glauque que ses prédécesseurs...clairement pas au niveau du scénario qui, finalement, n'apporte pas grand-chose de plus par rapport à la conclusion du second chapitre.
Le film commence donc là où s'était achevé le second. Katniss a été rapatriée au District 13, enterré, pour se protéger des attaques du Capitole et elle va devenir petit à petit le symbole de la révolution - le fameux geai moqueur - de tous les Districts contre le gouvernement, épaulée entre autres par la présidente du District 13, Alma Coin (Julianne Moore) et l'ex haut-juge Plutarch Heavensbee (le regretté Philip Seymour Hoffman).
Un bon point à signaler d'emblée, je ne me suis pas ennuyé pendant le film, ce qui était plutôt inespéré car il est désormais clair que toute l'action se situera dans la deuxième partie.
Il est cependant difficile de nier l'évidence : cette première partie sert clairement de prologue à la seconde partie qui sortira en fin d'année prochaine, si bien que certaines mauvaises langues vont même jusqu'à dire qu'il ne s'agit en fait que d'un trailer pour l'ultime chapitre. Personnellement, je n'irai pas jusqu'à affirmer cela car le film est quand même structuré de manière à bien mettre en place tous les éléments clés qui mèneront à la conclusion.
Je tiens particulièrement à parler du casting car la franchise Hunger Games a le mérite d'avoir pu recruter plusieurs grands noms du paysage hollywoodien. Outre Jennifer Lawrence, il est à noter la présence, et ce depuis le premier chapitre, de Woody Harrelson qui parvient à relever le niveau à chacune de ses apparitions.
Le deuxième volet a vu l'excellent Philip Seymour Hoffman rejoindre le casting et cette troisième partie voit débarquer une autre pointure en la personne de Julianne Moore. Pour les fans de Game of Thrones, il est à noter aussi l'apparition de Natalie Dormer dans le rôle d'une réalisatrice de films de propagande au look vraiment badass !
On pourrait d'ailleurs vraiment se demander quelle tête aurait le film sans eux car leurs personnages respectifs ne sont pas vraiment profonds en soi et, pourtant, ils arrivent à se démarquer de la masse par leur présence.
Jennifer Lawrence était très bonne dans les deux premiers films mais un petit peu en-dessous cette fois-ci. La raison à cela est qu'elle a tendance à surjouer à certaines occasions (particulièrement quand elle se met à geindre et à pleurer, ce qui a réussi à provoquer des rires dans la salle à certains moments qui étaient présentés comme étant profondément dramatiques !
Josh Hutcherson, quant à lui, est tellement faux durant tout le film que j'ai finis par me moquer totalement de ce qui allait lui arriver. Ceci est vraiment dommageable quand on pense que son personnage est un des principaux protagonistes ! Alors certes il n'a jamais transpiré le charisme, mais il avait au moins le mérite d'être un minimum intéressant dans les deux premiers volets, ce qui n'est plus du tout le cas ici.
Comme je l'ai déjà signalé plus haut, je ne me suis jamais vraiment ennuyé durant la projection, je n'ai cependant jamais été enthousiasmé non plus.
Certaines scènes ont le mérite d'être assez fortes et belles à regarder, je pense ici tout particulièrement au moment où Katniss se met à chanter Hanging Tree, suivi par un chœur tout entier.
Dans l'ensemble, cependant, ces scènes sont en grande minorité, faute encore une fois à la coupure qui laisse donc avec des dialogues parfois bien niais qui tentent de convaincre les personnes qui en douteraient encore que la dictature c'est le mal et la démocratie le bien !
Il y a quelques tentatives d'amener un peu d'action dans tout ça (le bombardement de l'hôpital, l'infiltration du Capitole) mais ça reste vraiment trop gentil pour faire forte impression. On est loin de la violence et de la cruauté des arènes où se déroulaient les jeux.
Le film se termine bien évidemment sur un cliffhanger... heureusement celui-ci est moins brusque et bâclé que la conclusion de l'Embrasement. Il n'est pas pour autant extrêmement judicieux dans le sens où il ne m'a procuré aucun sentiment d'impatience. Certes j'ai envie de voir la dernière partie pour voir comment l'histoire s'achève mais celle-ci pourrait sortir dans 1 an ou dans 10, ça ne me dérangerait pas plus que ça. Pour faire un parallèle, j'avais trouvé la coupure du dernier Harry Potter bien plus intéressante, que ce soit au niveau de la symbolique du moment ou du suspense (et je tiens à préciser que là, j'avais lu le bouquin !).
La première partie de cette conclusion s'en sort donc légèrement mieux que le second volet mais est clairement en-dessous du premier pour lequel, je le rappelle, l'effet de surprise avait joué un grand rôle dans mon ressenti.
Comme c'est souvent le cas avec ces franchises young adult, l'histoire se veut de plus en plus sombre à mesure que celle-ci avance. Avec Hunger Games, l'ambiance était déjà sombre et immorale dès le premier chapitre et c'est surtout au niveau de l'image que la Révolte peut se voir comme étant plus glauque que ses prédécesseurs...clairement pas au niveau du scénario qui, finalement, n'apporte pas grand-chose de plus par rapport à la conclusion du second chapitre.